lundi 22 décembre 2025

Présentation de la MCSPX

 

 

 

QU’EST-CE QUE LA MCSPX 

Les constitutions de cette société déclarent que « la Fraternité est une société sacerdotale de vie commune sans vœux, à l’exemple des sociétés de missionnaires étrangers », et que son but est « le Sacerdoce et tout ce qui le concerne, et rien d’autre que lui ».

CONTEXTE DE LA FONDATION DE LA FRATERNITE SAINT PIE X 

La FSSPX est donc une congrégation sacerdotale fondée par Monseigneur Marcel Lefebvre. Elle a été érigée officiellement conformément au Droit canonique dans le diocèse de Fribourg, en Suisse, le 18 février 1971. Ayant été reconnue par les autorités compétentes, elle est une œuvre de l’Église catholique, pour le Sacerdoce, comme Notre-Dame de Quito l’avait annoncé il y a bien longtemps. 
 

LA FORMATION DE LA COMPAGNIE DE MARIE

Quarante ans plus tard, ce Sacerdoce subit une offense terrible lorsque les Supérieurs de la SSPX, séduits par la nouvelle Rome aux tendances libérales et modernistes, commencèrent à reconnaître le Concile Vatican II, la Nouvelle Messe et le Nouveau Code de Droit Canonique.

Un reste de prêtres voulut rester fidèle à son serment antimoderniste en refusant tout compromis aussi mauvais que prématuré. Ils commencèrent à résister aux nouvelles tendances libérales en demeurant simplement « une petite armée de reconstructeurs », faisant ce que fait une armée : combattre, jusqu’à ce que la nouvelle messe soit interdite, Vatican II anathématisé, l’ancien Code de Droit Canonique rétabli par la Rome éternelle, et que la Tradition elle-même — et non nous, petits soldats — soit reconnue par une Papauté pleinement convertie.

LE COMBAT DE LA FEMME CONTRE LE DRAGON

C’est Notre-Dame qui nous conduit dans ce combat, à l’image de Débora, car telle est la volonté de Dieu que la victoire Lui soit attribuée (Juges IV, 9). Comme l’Archevêque nous l’enseignait à l’occasion de la fête de son Immaculée Conception, elle est l’opposé de ce mélange mortifère de vérité et d’erreur, ainsi que de ce désir d’être reconnu par quelque concile que ce soit d’impies, quels que soient les postes qu’ils occupent injustement.

Puisse-t-elle nous permettre de demeurer dans la Vérité, en toute humilité, devant notre Dieu qui est la Première Vérité, la Vérité même, puis devant les autres hommes auxquels la Vérité est due comme première Charité.

QUE SIGNIFIE LE NOM MCSPX (Marian Corps St Pie X) ?

UN

Le premier point, et peut-être le plus important, est que nous demeurons et demeurerons toujours prêtres de la Fraternité Saint Pie X. Notre expulsion est invalide parce que nous avons maintenu la volonté du Fondateur et le but de notre institut, qui est le Sacerdoce de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ce Sacerdoce subit une offense terrible dès lors que Vatican II, la nouvelle messe et toutes les réformes perverses, en particulier le Nouveau Code, commencent à être reconnus de manière suicidaire par la direction même de la Fraternité, malgré la pratique du double langage.

Nous refusons donc d’admettre que nous soyons les auteurs de la séparation entre la FSSPX officielle et le reste fidèle à la notion originelle de la Fraternité. Notre Serment antimoderniste, le promitto de nos ordinations, notre formule d’engagement initiale et les vœux de ceux qui ne peuvent plus accepter l’inacceptable demeurent pleinement valides et, bien plus, trouvent précisément en cette douloureuse circonstance leur accomplissement.

De plus, les règles et règlements de notre Fondateur sont très sages et très modérées, un peu à la manière de la Règle de saint Benoît. Le fait d’avoir placé les dons du Saint-Esprit comme fil conducteur leur donne une profondeur admirable. Elles ont parfaitement fonctionné durant quarante ans, et nous n’avons ni le loisir ni la prétention de réinventer de fond en comble un ensemble de règles et de cérémonies pour prêtres, séminaristes et religieux. Se croire plus sage que Mgr Lefebvre serait assurément présomptueux.

En conservant le nom de SSPX, nous conservons également automatiquement l’autre nom de notre ordre : « Apôtres de Jésus et de Marie ». Cela étant dit, les mêmes constitutions doivent être amendées afin de remédier à la centralisation désastreuse, à la gestion de type entrepreneurial et à la bureaucratisation de la Fraternité, ainsi qu’à l’accumulation dangereuse de pouvoir entre les mains du Supérieur général sur une durée excessive. Certains changements secondaires pourront également être nécessaires dans la formation des prêtres.

DEUX

Ainsi, si le nom SSPX doit être conservé, un qualificatif doit lui être ajouté.

Alors que la SSPX, selon l’expression du père Wegner, se reconfigure clairement comme une corporation non combattante, modifiant le ton de son discours public, tandis que son fondateur la décrivait célèbrement comme une petite armée de reconstructeurs, nous devons nous tenir fermement contre les maux libéraux de notre temps :

  • le désir récurrent de se conformer au monde moderne ;

  • le désir d’être accepté et reconnu dans nos différences ;

  • la fatigue croissante, l’apathie et la perte du feu sacerdotal (ce qui n’est guère surprenant après quarante années de combat) ;

  • et enfin, l’anarchie intellectuelle dominante.

Il semble donc approprié de nous appeler une armée, ou mieux encore quelque chose de moins qu’une armée, à savoir un corps d’armée.

Les corps d’armée furent à l’origine conçus pour engager l’ennemi plus rapidement et avec plus de souplesse, afin de tirer parti des occasions avant qu’elles ne disparaissent. Il s’agit donc d’une structure plus légère et plus adaptable qu’une armée entière et pesante. En même temps, un corps d’armée comprend les trois armes : l’infanterie, la cavalerie et l’artillerie.

De la même manière, nous organiserons un réseau complet de prieurés, de maisons de formation (écoles et séminaires) et de maisons de retraite spirituelle, mais d’une manière plus légère et plus efficace.

Nous espérons ainsi offrir à nos séminaristes une formation plus rigoureuse et plus austère, afin qu’ils apprennent non pas à se complaire dans un égo spirituel autosatisfait, mais à plaire à Dieu. Christus non sibi placuit (Rom. XV, 3). Des bâtiments magnifiques ne sont pas indiqués à l’heure actuelle, alors même que les familles sont invitées à lutter et à vivre dans la sobriété.

TROIS

Enfin, précisément parce que la solution de Fatima est méprisée, Notre-Dame demeure plus que jamais « toute la raison de notre espérance » (saint Bernard). Elle nous conduit au combat comme Débora, car telle est la volonté de Dieu que la victoire lui soit attribuée (Juges IV, 9). 

Puisse-t-elle nous permettre de demeurer dans la vérité, en toute humilité devant notre Dieu qui est la Première Vérité, ou la Vérité même, puis devant les autres hommes auxquels la Vérité est due comme première Charité.

In Iesu et Maria,

Abbé François Chazal


La nativité et la corédemption de Marie (par Mgr de Castro Mayer)

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